mardi, mai 09, 2006

Un tas de petits trucs!

Bien le bonjour groupe!
J'ai officiellement retrouvé ma vie et j'en suis bien contente. Je vais le dire ici pour être certaine d'être bien entendue et bien comprise: la vie après l'école, c'est génial! Comparez ça si vous voulez à 4 mois passés à trimbaler 33 tonnes de stress sur vos épaules; un beau jour, pouf! les 33 tonnes tombent et vous êtes instantanément libérés de votre fardeau. Vous avez un peu mal au dos et souffrez de légères courbatures, soîte, mais c'est un bien léger détail en comparaison à tout ce que vous avez déjà eu à endurer, ne croyez-vous pas? 33 tonnes = une baleine bleue. Vous voyez ce que je veux dire? Je respire mieux, je dors mieux, je mange mieux. Je VIS! :) Ouais. En plus, je ne suis plus en SPM ni en SM... La vie est belle, lalala!
R.I.P. les Canadiens de Montréal saison 2005-2006... :(
Deux petits articles intéressants (et angoissants) publiés dans la Presse à quelques jours d'intervalle:
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"La valeur d'un diplôme universitaire sur le marché du travail semble avoir baissé depuis quelques années. Au Canada, un diplômé sur cinq se retrouve dans un poste ne nécessitant pas plus que des études secondaires. Cette déqualification empire partout, au moment où l'on forme un nombre record de diplômés (plus de 200 000 par an au Canada). En Grande-Bretagne, l'avantage salarial lié au diplôme a fondu de 15% en quatre ans. En Amérique du Nord, la plupart des nouveaux emplois n'exigent pas plus que le cours secondaire. "
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Encourageant... L'autre maintenant:
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"Les étudiants universitaires canadiens utilisent d'abord leurs propres revenus pour payer leurs études. Plus de la moitié des étudiants utilisent surtout leurs économies personnelles et leurs revenus d'emploi pour financer leur séjour à l'université. La moitié des étudiants à temps plein occupent aussi un emploi durant l'année scolaire et les deux tiers travaillent tout l'été. Quatre étudiants sur 10 comptent principalement sur des emprunts, qu'ils mettront huit ans à rembourser après l'obtention du diplôme."
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Alright! Mais est-ce VRAIMENT surprenant? ...
Je ne suis pas trop pressée de voir le mois de septembre arriver moi...
Un petit truc comique:
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La Presse
Actuel, samedi 6 mai 2006, p. ACTUEL5
10 000 CHOSES QUI SONT VRAIES

No 9963

Certaines choses qui semblaient très importantes à l'école ne le sont plus jamais par la suite.
"Les nombres premiers viennent tout de suite à l'esprit, ici. Comme vous en avez passé du temps, entre les âges de 7 et 17 ans, sur ces nombres qui (vous vous en souvenez encore par coeur) " ne peuvent être divisés que par 1 et par eux-mêmes ". Des dizaines d'heures en tout, sûrement. Si bien que vous en étiez presque venu à croire que les nombres premiers étaient une chose très importante dans la vie, peut-être même un des fondements de la culture occidentale. Alors qu'il s'avère plutôt que les nombres premiers, finalement, ne sont que des chiffres qui, bon, ne peuvent être divisés que par 1 et par eux-mêmes. Ce qui n'est pas complètement inutile en soi, d'accord, mais bon, c'est quand même décevant, cette relative non-importance.

Et la même chose pourrait être dite de la trigonométrie, par exemple, à laquelle l'école consacre un nombre incalculable d'heures, mais dont les applications réelles demeurent limitées (de toute façon, vous avez tout oublié). Même chose pour l'analyse grammaticale (" Qui est-ce qui ? ", " Quoi ? ", "Comment ? ", " De quoi ? ", beuh), qui est certainement l'une des choses les plus insupportables de toute l'histoire des choses insupportables. Et vous souvenez-vous de tout ce temps passé à apprendre à calculer des choses absurdes qui semblaient pourtant très importantes pour vos éducateurs, tel que la taille d'une image réfléchie dans un miroir? Vous préféreriez avoir appris l'espagnol. Ou la guitare. Ou la chimie alimentaire. Ou les règles d'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir - oui, ça, ça aurait été utile..."
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Comique! (mais tellement vrai...)
Toujours dans la Presse, celle d'hier cette fois, des extraits d'un "débat" sur l'état du "bilinguisme" au Québec:
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"Il fallait bien un Ontarien pour tenter de relancer le débat avec l'ouvrage Sorry, I Don't Speak French. Pour rappeler que ce qui n'étonne à peu près plus personne n'est pas normal pour autant. Pas normal, dit Fraser, qu'à la Chambre des communes on réponde en anglais à une question posée en français. Pas normal que le citoyen québécois en visite dans sa capitale soit à peu près incapable de se faire servir en français au resto. Pas normal que CTV ait annoncé la mort de Lucien Bouchard en 2005 parce qu'un employé unilingue avait mal compris un documentaire à la télévision. Pas normal que le français soit considéré comme une langue étrangère dans les universités canadiennes. Pas normal que, au gala canadien des prix Génie du cinéma, l'an dernier, Pascale Bussières, sacrée meilleure actrice, se soit sentie comme au Japon après que ses remerciements en français eurent été largement incompris."
"- May I help you?
Silence.
- Puis-je vous aider?
Regard médusé.
- Anglais ou français?
- WHAT?
- MAY I HELP YOU?
- Oh, yes, yes, I'm sorry. I'm just a little deaf."
"Quelque chose d'étrange se passe à Montréal, écrivait-elle alors. Chaque rencontre entre étrangers, particulièrement dans les lieux publics, est devenue un geste politique. Tu t'adresses à moi en français, mais avec un petit accent, je te réponds dans quelle langue?"
"Entre deux amis, la langue parlée sera celle dans laquelle la relation s'est établie. Entre deux inconnus? Belle valse-hésitation. Quand on entend un petit accent et que l'on poursuit la conversation dans la langue de l'autre, de deux choses l'une: ou bien l'interlocuteur apprécie l'attention, ou bien il prend ombrage du fait que l'on juge imparfaite sa connaissance de sa langue seconde. Il y a bien sûr derrière tout cela une volonté d'être poli et une capacité certaine de se comprendre, observe Graham Fraser. N'empêche, si à Montréal on ne peut plus parler de deux solitudes, les francophones et les anglophones continuent de vivre dans leur " bulle ", aussi bilingues soient-ils: des amis presque tous francophones pour les francophones, et des amis presque tous anglophones pour les anglophones."
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Ouais. Mais moi je suis une francophone et je sors avec un Russe anglophone. Et, croyez-le ou non, on arrive à se comprendre! ;) Tout de même intéressant, le débat! Lançons-le!
Bon assez pour aujourd'hui... Je vous parlerai de moi plus longuement un peu plus tard! Anyway, je vous connais et vous les blogues trop longs... (Je vous entends déjà vous plaindre...)
Donc, à bientôt gang!
Bisous,
Votre fille-qui-aime-ça-écrire-bon!,
M. -xxx-
P.S.: Faudrait bien que je publie des photos moi aussi sur mon blogue... Je fais "vieille école" pas mal!

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Ouin! Cé encourageant ça! Je viens tu de faire un BAC pour rien moi là!?!

julie

Anonyme a dit...

Vive les couples mélangés!
LOVE IT! :)

Vanes xxx

Anonyme a dit...

Vive les nombres premiers !
Vive tes longs blogues !
Et vive l'université !

Lili
xxx