mercredi, novembre 30, 2005
C'est encore moi!
2 tonnes de stress inutile se sont complètement volatilisées aujourd'hui et j'en suis vraiment mais vraiment contente!
Premièrement: J'ai enfin eu ma note pour mon cours intensif du début de ma session: A
On est contente.
Deuxièmement: J'ai enfin réussi à calculer quelque chose qui ressemble à une note actuelle pour mon "maudit cours du jeudi"... À moins d'un revirement spectaculaire et d'une performance débilitante à mon examen final, je devrais passer mon cours. En fait, faudrait vraiment un malheur pas possible pour que je me retrouve en situation d'échec. Ouf!
On est vraiment très très contente!
Demande spéciale: Allez tous et toutes allumer un lampion ce soir... MON ÉQUIPE VA MAAAAAAAAAL!!!
J'ai décoré mon bureau aujourd'hui... Nowel et ses guirlandes joyeusement quétaines! Le pire, le PIRE, c'est que ça fait sourire. C'est trop quétaine pour ne pas faire sourire. On aime ça. D'ailleurs, je dois ABSOLUMENT faire mon arbre cette fin de semaine. On va avoir deux arbres: le mien et celui de "Vase Ming". Ça va être bôôôôô!
Note à Andreï Markov: Mon pit, tu peux venir m'empoigner par le collet A-N-Y-T-I-M-E! Ça va me faire plaisir de t'aider... ;)
J'ai fucké ma semaine au complet hier: J'ai eu une rage de chocolat! Donc, pas de "vendredi chocolat" vendredi à cause de ça... Un "mardi chocolat" c'est pas bien! (mais c'était tellement bon!)
Je dois maintenant révisé mes travaux terminés. Caca. C'est la partie que je déteste le plus.
Je vais, croyez-le ou non, à mon cours AU COMPLET demain soir. Yeah!
JOJO: BIEN SÛR qu'on va se faire un beau gros trip de bouffe tripatif malade de la mort qui tue dans le temps des fêtes! Comment as-tu même pu penser le contraire??! On se fait une liste? Ça va prendre du gras, BEAUCOUP de gras, du sucre, BEAUCOUP de sucre, et du salé, BEAUCOUP de salé. Donc, sors les chips, le chocolat et le cipaille! J'oublie quelque chose? Ah! demande à Mimi de faire de la tarte aux raisins et d'acheter de la crème glacée au caramel écossais! :) On s'en reparle...
J'ai commencé à lire mon livre et je dois dire que le style me plaît particulièrement! Un exemple pour vous faire tout tout tout comprendre:
"Elle avait un faible pour les punks parce qu'il n'y en avait aucun à Notre-Dame-des-Roses et guère plus à Rimouski. Et elle était convaincue que ses amis au squelette ou à la scie circulaire l'aimaient plus que ses prétendants locaux puisqu'ils faisaient pour la voir le voyage depuis Québec - en auto-stop, ce qui ne leur coûtait rien, mais quiconque a déjà tenté de faire du stop avec un disque vert ou une cicatrice en trompe-l'oeil sur la tête sait que le stop est parfois une plus grande preuve d'amour que l'achat d'un billet d'autobus."
C'est excellent.
Bon, ben vous êtes gâtés en s'il-vous-plaît! Ça suffit les élans blogaux qui ne finissent plus! :)
En passant, aujourd'hui, nous sommes "mercredi dans mon lit".
Je vous embrasse,
Votre C'est-Noël-car-j'ai-des-guirlandes-quétaines,
M. -xxx-
lundi, novembre 28, 2005
Ahhhhhhhh! Misère!
Bon, je sais pas pantoute comment commencer mon blogue! Je suis carrément en train de devenir complètement maniaco-compulso-paranoïaque en ce qui a trait à l'écriture... Je suis dans ma fin de session et c'est tout ce que je fais écrire par les temps qui courent! Alors là, je me retrouve devant une page blanche bloguale sur Internet et je panique!
"Comment vais-je introduire mon sujet? Comment vais-je structurer mes idées à l'intérieur de mon texte? Quels seront mes sujets amené, posé et divisé? Quelle sera l'ouverture de ma conclusion?
ARGHHHHHHHHH! AU SECOUUUUUUURS!
Tout ça, c'est la faute de mon foutu cours du jeudi...............................
Donc, fin de session... Mis à part le méga problème de paranoïa textuelle, je dois dire que je m'en sors plutôt bien! Je suis même en avance! CROYEZ-LE OU NON! 2 de mes 4 travaux à remettre sont terminés, 1 est en voie de le devenir et pour ce qui est du dernier, je sais que je vais le pondre en deux temps trois mouvements. C'est-i pas beau ça? Donc, pas de rush de malade mental qui ne se peut plus pour cette session-ci! Je m'admire vraiment. Bon, reste à savoir ce que ces travaux valent mais ça, c'est une autre histoire! Un problème à la fois...
J'ai présentement une toute autre forme de rush: un rush de LECTURE!!! Mais c'est pas ce que vous croyez... J'AI ENVIE DE LIRE! J'ai envie de prendre un livre, de le lire et de me plonger complètement dedans, d'entrer à l'intérieur de l'histoire, de m'en imprégner. J'ai envie d'enrichir mon vocabulaire, de m'ouvrir à l'inconnu, à l'imaginaire. Je dois vraiment VRAIMENT m'y mettre! Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas lu quelque chose simplement pour le plaisir de lire. Ça me manque... Mais ce soir, je vais essayer de me lancer! Mon corps vient de m'apprendre en grande primeur qu'il couve un rhume... Donc, pas de cours ce soir pour Martine. Un bon bain chaud, de l'encens, un lit douillet et... UN BON LIVRE!!! Juste de l'écrire, j'en salive! M'en va te casser ça cette ambition de rhume pas rapport! Le livre choisi: "Je vous ai vu Marie" de François Barcelo, auteur découvert dans le cadre de mon MERVEILLEUX cours du jeudi... Y'aura toujours ben eu ça de bon! J'ai mon Harry Potter qui m'attend comme un grand dans ma bibliothèque mais celui-là, je le veux à corps et âme exempt de classe, d'étude et de travaux! Vivement le temps des fêtes! :)
En passant, voici mon commentaire au sujet de la première vraie neige que nous avons eu la semaine dernière: C'était M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E! Ça faisait tellement Noël! Féerique, magique, enchanteur! Bon, ok, je n'ai pas de voiture et je ne conduis pas mais merde, avouez que c'était de toute beauté! Vivement la prochaine tombée... ;)
Note pour moi-même: Ne plus JAMAIS remettre le même kit vestimentaire qu'aujourd'hui...
Je suis toujours à mon 30 livres de perdues... Mon corps semble stagner. Pourtant, il ne me reste que 5 petites livres à perdre avant d'avoir atteint mon objectif... Help me body pliiiiize!
La tête va me fendre........
Bon, j'ai trop mal à la tête... Peux plus continuer...
Je ne vous oublie pas et je vous reviens bientôt!
Bisous,
Votre maudit-rhume-tu-m'auras-pas!,
M. -xxx-
lundi, novembre 21, 2005
Je vous annonce officiellement...
ARGGHHHHHHHHHHHHHH!
Ouf! Sur ce, je continue mon travail...
Bonne semaine,
Votre instinctive-désordonnée,
M. -xxx-
vendredi, novembre 18, 2005
Francophones vs Anglophones
Je suis en train de me demander si je ne vous aurais pas traumatisés avec mes précédents messages... Voilà un autre texte "long" à lire pour vous faire suer un peu! Mais je voudrais surtout vous faire réfléchir... Mon chum est tout ce qu'il y a de plus anglophone et je travaille dans une compagnie anglophone. Je vis à Montréal. Je peux vous dire que ces deux textes ont vraiment fait rouler mon hamster! J'espère que ça sera la même chose pour vous...
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La Presse
Opinions, mardi 30 avril 1991, p. B3
Au revoir Québec...
Torge, Janet
Janet Torge est journaliste au réseau anglais de Radio-Canada
Dans quelques semaines à peine, je vais ranger dix-huit ans de vie à Montréal dans des caisses et des boîtes, et je vais retourner aux États-Unis, un pays où je n'ai pas vécu depuis vingt ans.
Je suis l'une de ceux et de celles dont vous avez récemment entendu parler dans un sondage CROP: «trois anglophones sur dix prévoient quitter le Québec». Certaines des personnes interrogées dans ce sondage ont invoqué la langue et la politique comme raison de leur départ; d'autres ont parlé d'emplois ou de situation économique. Si on m'avait posé la question, j'aurais répondu: «l'ensemble de ces réponses».
Mes amis et ma famille témoigneront du fait que j'ai été déchirée pendant longtemps par ce choix. J'aime le Québec. J'aime Montréal.
Les terrasses, le Festival du jazz, notre façon folle de conduire, nos réactions face au hockey, nos jérémiades quand il fait froid (comme si c'était une nouveauté à chaque année), les parties qui commencent à minuit, les marches dans le bas de la ville; par comparaison, il n'y a pas une place au Canada qui ne soit pas ennuyeuse.
En plus de quitter les lieux, je dois laisser de vieux amis qui sont devenus experts dans l'art de m'aider à rester émotionnellement stable. Je laisse aussi mon fils et des gens qui sont devenus «ma famille» au Canada. Au sud de la frontière, tous mes contacts de travail deviendront inutiles, ce qui, dans le journalisme, est pourtant essentiel.
A l'âge de 44 ans, je m'arme de courage et je pars rebâtir ma vie, presque à partir de zéro.
La réaction de mes amis à ma décision donne une bonne idée de la façon dont les deux groupes linguistiques voient maintenant la «situation» québécoise.
Mes amis anglophones sympathisent et comprennent ce que je fais. Certains d'entre eux me félicitent pour mon courage, et admettent qu'ils partiraient eux aussi s'ils n'avaient pas tant peur de l'inconnu. D'autres en profitent pour admettre que, pour la première fois, ils songent à faire de même. D'autres, enfin, sont jaloux du fait que je parte pour un endroit intéressant: nous sommes tous d'accord pour dire que nous préférerions aller en prison plutôt qu'à Toronto.
Par contre, mes amis francophones ne comprennent pas. Quand je leur annonce ma décision, l'incrédulité se lit sur leur visage. Leur silence crée un gouffre énorme et irréversible entre nous. Leurs commentaires et leurs questions reviennent tous à suggérer que les raisons qui justifient mon départ sont excessives. Dans quelques cas, en l'espace de quelques minutes, d'amie et collègue, je suis devenue une «maudite anglaise»; quelqu'un qui a rejetté la lutte des Québécois, et qui n'a pas l'intention, malgré les apparences, de vivre dans une province francophone.
Il est important pour moi que mon départ ne soit pas ramené à une simple statistique. Les temps ont changé depuis l'exode massif de 1976 et je veux qu'on se souvienne que je suis différente des anglos qui se sont engouffrés en panique sur la route 401 quand le PQ a pris le pouvoir et que la loi 101 est arrivée.
En 1975, après avoir vécu dans plusieurs villes canadiennes, je me suis finalement établie à Montréal pour élever ma famille.
J'ai été une bonne petite immigrante: j'ai accepté mon statut de minoritaire et j'ai respecté pendant des années ce que je croyais être les voeux de la majorité. J'ai suivi des cours de français, j'ai parlé français en public, j'ai lu les quotidiens francophones, et j'ai insisté pour contester mes comptes d'Hydro en français, même quand on me proposait l'anglais. J'ai voté pour le PQ, et j'ai coché «oui» au référendum, en me disant que toute lutte qui persistait pendant des décennies méritait d'être gagnée. J'ai placé mes enfants dans des garderies francophones, et, quand mon plus vieux est arrivé à l'âge scolaire, nous n'avons pas choisi l'alternative de l'immersion mais nous l'avons envoyé dans l'école francophone catholique du quartier, malgré nos origines juive et protestante.
Quand mes amis et ma famille des États-Unis venaient nous visiter et se plaignaient de l'absence de l'anglais sur les affiches, j'ai défendu cette décision comme un geste logique dans un endroit où la plupart des gens parlent français et non pas l'anglais. Je leur ai dit que j'appréciais le fait qu'à une courte distance de route on pouvait découvrir un pays étranger avec sa culture.
À chaque fois que j'allais en Ontario, en Colombie-Britannique ou dans les Maritimes, j'ai essayé d'expliquer pourquoi les Québécois francophones en voulaient aux Canadiens anglophones sur le plan constitutionnel. Et quand ils se demandaient pourquoi j'insistais pour rester, je leur énumérais les choses que j'aimais à Montréal et dans cette province. Et même si j'étais d'accord avec certaines de leurs critiques, j'étais très inconfortable quand ils les exprimaient: c'était une chicane de fanmille et ils n'avaient pas à prendre parti.
Mais vous m'avez perdue. Je ne peux pas dire que c'est à cause d'un incident particulier. Non. Ce fut une lente accumulation qui m'a amenée à me sentir désenchantée et de plus en plus exclue.
Je n'ai pas compris le Lac Meech. Pourquoi était-il plus important de garantir les droits du Québec que ceux des femmes et des autochtones? Une fois que le Québec a obtenu ses cinq conditions, pourquoi on ne pouvait pas étudier les autres demandes?
Je ne pouvais pas être d'accord avec le projet visant à empêcher les enfants d'immigrants de parler leur langue dans les cours d'école. L'important n'était-il pas qu'ils aillent à l'école française et qu'ils apprennent à vivre dans la langue de la province?
Et la crise d'Oka. Pourquoi le cri pour la souveraineté des Mohawks n'a-t-il pas été encouragé par la province qui désire le même rapport avec le Canada? Est-ce que le fait qu'ils parlent anglais est plus important que leurs droits comme premiers occupants de ce pays?
Ne vous méprenez pas: je peux vivre avec les différences d'opinion. Mais ce qui m'a troublée pendant ces événements, c'était le fait que lorsque je parlais à m'importe quel francophone, il devenait clair comme de l'eau de roche que, en tant qu'anglophone, je n'étais pas habilitée à faire des commentaires, peu importe ce que je disais.
Que faut-il faire pour être acceptés comme Québécois? Maintenant, nous parlons français. Nous respectons les lois linguistiques. La plupart de nos enfants sont bilingues, sans accent perceptible. Nous acceptons que cette province soit francophone avec un gouvernement francophone. Nous ne préparons pas de sombres complots pour revenir à l'époque des vendeuses unilingues anglophones chez Eaton. Certains d'entre nous applaudissent même au succès du «maîtres chez nous» sans lutte armée.
Tout ce qui nous reste, ce sont quelques institutions qui reflètent les efforts des anglophones dans cette province. Mais si les anglophones qui restent expriment le désir d'aider à bâtir l'avenir, les francophones doivent sûrement comprendre l'importance de préserver l'identité culturelle et les racines de ce groupe.
Ceux d'entre nous qui s'en vont maintenant ne sont pas responsables du problème. En fait, plusieurs d'entre nous sommes les plus ardents partisans du Québec; des gens qui ont patiemment essayé d'expliquer cette culture, qui ont insisté sur l'importance de la sauver, qui ont souligné l'apport du Québec pour le reste du pays.
Mais je suis épuisée. J'en ai assez de payer pour les crimes et les attitudes des anglophones qui sont partis depuis longtemps à Toronto. J'en ai assez de me sentir responsable pour les tablettes de chocolat Coffee Crisp sur les comptoirs des dépanneurs. J'en ai assez d'entendre parler des cocktails et des manteaux de vison du West Island. Cela n'a rien à voir avec ce que je suis.
Il y a plein d'anglos bilingues qui n'ont pas encore de projets précis de départ. Pour qu'ils restent ici, il faut qu'ils soient embauchés pour ce qu'ils peuvent apporter, et non pas pointés du doigt à cause de leur langue maternnelle. Quelques petits gestes pour montrer que nous sommes tous Québécois et que nous pouvons être des partenaires pour bâtir cette province pourraient freiner cet exode.
Quant à moi, je pars avec un peu d'amertume, et j'ai cédé à la tentation de l'exprimer de façon symbolique: je vais remplir mon U-Haul le 23 juin et je vais prendre la route le jour de la Saint-Jean-Baptiste.
Comme vous, je me souviens...mais de loin.
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Réponse de Pierre Foglia à l'endroit de Mme Torge:
La Presse
Nouvelles générales, samedi 4 mai 1991, p. A5
So long Janet
Foglia, Pierre
Janet Torge est journaliste au réseau anglais de Radio-Canada. Américaine, elle vit au Québec depuis 1975. Elle a écrit cette semaine dans La Presse une longue lettre d'adieu. Janet retourne aux États-Unis. Elle en a assez du Québec.
J'ai été une bonne petite immigrante... J'ai suivi des cours de français, j'ai parlé français en public, j'ai lu les quotidiens francophones et j'ai insisté pour contester mes comptes de l'Hydro en français... J'ai voté pour le PQ et j'ai coché «oui» au référendum...
Elle a aussi envoyé ses enfants à l'école française et consacré beaucoup de temps et d'énergie à défendre le Québec auprès de ses amis anglophones.
Pourquoi nous quitte-t-elle?
Je ne peux pas dire que c'est à cause d'un incident particulier. Non. Ce fut une lente accumulation qui m'a amenée à me sentir désenchantée et de plus en plus exclue.
Elle ne partage pas l'opinion de la majorité francophone sur le lac Meech, ni sur les lois linguistiques, ni sur la crise d'Oka. Mais, insiste-t-elle, ne vous méprenez pas: Je peux vivre avec les différences d'opinion. Ce qui m'a troublée pendant ces événements(...), c'est qu'en tant qu'anglophone, peu importe ce que je disais, je n'étais pas habilitée à faire des commentaires... Que faut-il faire pour être acceptés comme Québécois?...
Je suis épuisée. Au revoir Québec.
Au revoir Janet.
J'ai trouvé votre lettre très triste et douloureuse. Et, oserais-je l'ajouter, un peu pute. Résumons-nous: vous avez beaucoup aimé ce pays, mais ce n'était pas réciproque. Vous partez. On comprend ça. Mais pourquoi laisser croire que c'est l'anglophone qui fuit quand c'est l'immigrante qui n'en peut plus? Quand c'est l'amoureuse qui est déçue?...
Six personnes (c'est énorme en terme de statistiques non-sollicitées) ont attiré mon attention sur votre lettre avant même que je la lise: trois Italiens, une Francaise, un Portuguais et un médecin d'origine hongroise. Tous m'ont dit: «Lis ça, c'est important».
Tous sont francophones par inclination naturelle. Très loin de vos préoccupations. Votre lettre les a pourtant remués au fond de leurs tripes. Dans votre «je suis épuisée», ils ont reconnu leurs vieilles fatigues d'immigrant. Vous avez réveillé leur secrète envie de décrisser d'ici...
Comme vous, madame, des milliers d'immigrants retourneraient demain dans leur pays s'ils en avaient les moyens... Mais cela n'a rien à voir avec la langue parlée ici, avec la loi sur l'affichage, avec les droits des autochtones, avec la culture, le confort, l'économie. Cela a à voir, justement, avec la fatigue d'être immigrant.
On est immigrant pour toute sa vie. Certains s'y font, d'autres pas. Vous posez la question: que faut-il faire pour être acceptés comme Québécois? Rien, madame. Il n'y a rien à faire. Vous ne serez jamais acceptée comme Québécoise. Moi non plus. Aucun immigrant de la première génération. Je sais de quoi je parle. Voilà plus de 30 ans que j'ai débarqué et encore au moins une fois par semaine, un innocent pure laine met son gros doigt maladroit sur la différence: «Vous venez de quelle région de la France?» Ou une autre niaiserie. Ou on imite mon accent. Et c'est bien sûr parce que je suis Européen que je n'aime pas le baseball et le maïs en épis. Trente ans, madame, de ces conneries... Certains s'y habituent, d'autres pas.
Que faut-il faire pour être acceptés comme Québécois? Rien, je vous l'ai dit. Mais croyez-vous, madame, qu'il soit plus facile d'être accepté comme Américain? Il se trouve que mes deux soeurs sont Américaines, du moins elles en ont la nationalité, vivent aux États Unis depuis plus longtemps que moi ici, ne parlent plus le français, presque plus l'italien, ont épousé des «red necks» un peu gagas, pondu une chiée de petits Yankees dont un qui était dans le Golfe l'hiver dernier... Pensez-vous que dans leur quartier de la banlieue d'Oakland, elles sont moins immigrantes que vous et moi ici? Si je vous disais que leurs propres enfants étaient gênés de les voir arriver à l'école parce qu'elles n'étaient pas comme les autres mamans?
Et les Italiens, madame, savez-vous ce qui arrive aux Italiens en ce moment? Pour la première fois de son histoire, ce peuple migrateur accueille des immigrants chez lui, en Italie. Accueille? Vas-y voir! Comme, dit-on, pour du bétail? Étrille? Rudoie?
Que faut-il faire pour être accepté comme Italien? Rien. L'Albanais ne sera jamais accepté comme un Italien. Mes soeurs ne seront jamais acceptées comme Américaines, mon père n'a jamais été accepté comme Français (même après avoir vécu 65 ans en France) et vous ne serez jamais acceptée comme Québécoise et moi non plus.
Ce qui ne m'empêche pas de l'être, Québécois, remarquez bien. Certains immigrants le deviennent. D'autres pas. Un jour, je ne sais plus quand, j'ai su que l'espace que j'occupais participait d'un ensemble, d'une texture qui était le Québec. Et bon, j'étais donc Québécois. Et je n'avais surtout pas à me conformer pour le prouver à qui que ce soit. J'étais Québécois pour moi et que ceux qui en doutent mangent d'la marde, ce qu'ils pensent ne change rien.
Je ne sais pas si vous me suivez, madame Janet? Vous vous demandez ce qu'il faut faire pour être acceptés comme Québécois. Ce n'est peut-être pas la bonne question. Vous? vous sentez-vous Québécoise? Si oui, c'est un peu nono de s'en aller. Si non, vous pouvez rester aussi, des milliers d'années si ça vous tente, mais bon, puisque vous voulez partir...
So long Janet.
On veut bien agiter nos mouchoirs, mais, de grâce, ne vous faites pas accroire qu'on vous chasse...
Vous allez me trouver heavy, mais je vous jure que j'ai pour vous toute la sympathie du monde. D'ailleurs votre lettre ne peut que susciter la sympathie, particulièrement quand vous dites que vous avez envoyé vos enfants à l'école catholique du quartier (malgré vos origines juive et protestante)...
Je vois d'ici fondre les mamans francophones en lisant votre lettre, et se culpabiliser de votre départ. Vous dites des mots magiques dans votre lettre, vous dites: «J'ai appris le français. J'ai parlé français en public»... Comment vous remercier, madame?
Par une blague, tiens, qui vous fera sourire, j'espère. Supposons qu'après 15 ans de Finlande, vous en ayez plein votre casque des Finlandais et que vous leur écriviez pour leur dire combien vous les avez aimés au début, la preuveque vous les aimiez: vous parliez le finnois en public!
Je crains que les Finlandais, gens fort prosaïques, oublient de vous en remercier. Ils se diraient probablement qu'en Finlande, c'est bien la moindre des choses de parler le finnois en public, et tellement plus utile, pour se faire entendre, que le polonais ou le bas breton.
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Et puis? Ça fesse hein? J'attends vos commentaires!
Votre francophone-anglophone,
M. -xxx-
mardi, novembre 15, 2005
On s'en sort pas...
Toujours pas remise de toutes mes frustrations, je rapplique! :) Je suis affûblée d'un horrible feeling par les temps qui courent et ça me rend maladivement paranoïaque... Comme si de rien n'était, le journal Métro publiait ce matin un petit article touchant en plein coeur mon mal en prenant le soin de me l'expliquer par-dessus le marché! Je me suis dit que si ça me touchait moi, ça devait bien toucher l'un ou l'autre d'entre vous...
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Le problème: Pourquoi tout le monde est plus intelligent que moi?
Texte de Camillo Zacchia, psychologue
Imaginez-vous dans une réunion ou assis dans une classe où les gens parlent d'un article qu'ils ont lu. Étrangement, même si vous avez lu le même texte, vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'ils racontent. Ou encore, vous sortez du cinéma avec des amis et ceux-ci discutent de la beauté et de l'ingéniosité d'une des scènes du film que vous avez vu. Or celle-ci vous a laissé dans la confusion la plus totale! Que se passe-t-il? Êtes-vous idiot?
Ah! Ce bon vieux sentiment qui fait en sorte que vous ne vous croyez pas aussi intelligent que les autres. On le désigne souvent comme le syndrome de l'imposteur et il touche vraisemblablement tout le monde.
Lorsque vous étiez étudiant, vous aviez sûrement l'impression que votre collègue de classe assimilait la matière avec beaucoup plus de rapidité et de profondeur que vous. Au travail, se sentiment se manifeste lorsque des collègues font des blagues que vous ne comprenez pas. Au parc, il survient lorsque vous entendez une conversation entre parents qui vantent l'intelligence de leur progéniture. Comment en suis-je arrivé là? Comment ai-je pu obtenir cet emploi? Je ne sais rien! J'ai réussi à tromper tout le monde, mais bientôt, je serai démasqué. J'ai été chanceux jusqu'à présent, mais bientôt, tout va s'écrouler.
Lorsque j'étais étudiant, je comprenais peu ce que je lisais et mon niveau d'attention en classe n'était pas très élevé. J'avais l'impression d'être entouré de génies qui comprenaient tout. J'étais à la fois impressionné et en état de panique. Comment vais-je faire pour réussir si je ne comprends que 10% de ce que je lis? Puis, je me suis mis à me poser de sérieuses questions. Pourquoi est-ce que j'arrive à obtenir des bons résultats malgré le fait que plusieurs informations m'échappent? Ça doit être de la chance. Je dois avoir la faculté de bien deviner.
Peut-être étais-je un étudiant normal. Peut-être les humains ont-ils une faculté de concentration et d'apprentissage imparfaite et ainsi personne ne comprend tout ce qu'il lit ou tout ce qui lui est enseigné.
Voici la vérité. Dans les faits, les gens n'en connaissent pas autant que ce que vous pensez. Nous avons tous tendance à parler des choses que nous connaissons ou que nous avons observées. Si les gens ont lu un livre ou vu un film, ils parleront des éléments qui les ont marqués. Chacun accorde de l'attention à des choses différentes. Notre erreur est de penser que tout le monde comprend ce que nous avons capté et bien plus encore. En réalité, ils ont seulement soulevé différentes informations, pas davantage.
Vous pouvez vous libérer de cette insécurité en reconnaissant que le cerveau humain, même s'il fonctionne bien, est imparfait. Nous cachons notre ignorance en parlant uniquement des choses que nous connaissons. Et ce faisant, nous donnons l'illusion aux autres que nous comprenons tout.
Croyez-moi, la prochaine fois que vous êtes en classe ou en réunion - en état de semi-panique - vous demandant pourquoi tout le monde est plus intelligent que vous, soyez rassuré... Au moins 90% des gens dans la salle se posent exactement la même question.
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Le problème avec moi, c'est que je ne cache pas assez mon ignorance... Et les gens qui sont normaux eux en profitent... "WoW! Un sujet qui me laisse paraître plus intelligent!" ... Je devrais apprendre à me taire... J'ai l'air complètement ridicule et inutile, c'est pas croyable! J'ai pensé faire une petite liste des choses que "je fais pas pire"... Mais je vais la travailler comme du monde avant pour ne pas agraver mon cas...
Vous vous êtes reconnu un peu là-dedans? Êtes-vous aussi entourés de gens qui vous font sentir atrocement nuls? Pas drôle comme feeling hein?
Je vous laisse méditer là-dessus... Contente d'avoir pu exorciser mes démons!
Votre pas si nulle que ça,
M. -xxx-
dimanche, novembre 13, 2005
Me voici, me voilà!
Je ne sais pas pour combien de temps mais bon, vous allez l'avoir votre blogue! ;)
Nous sommes dimanche matin et c'est vraiment la seule journée de la semaine où je m'offre le gros luxe de ne faire d'autre que RIEN pantoute et surtout, RIEN en rapport avec l'université! Donc, pas de Travelway ni de travaux horriblement plates et/ou horriblement compliqués... La belle vie quoi?! C'est que la fin de session approche, je suis un peu beaucoup en train de paniquer puisque le mois de décembre m'attend avec un truck de travaux à remettre et je ne sais pas encore (comme d'habitude) comment je vais faire pour parvenir à tout remettre à temps et surtout, comment je vais faire pour que tous ces travaux soient dignes d'une note potable... Le mystère plane les amis... Mais, je me console à me disant (et je prends ici exemple sur ma super Julie) qu'il ne me reste que:
- 2 travaux de session
- 3 travaux pratiques
- 3 examens finaux .......
Bon, c'est l'heure du message à passer! Yé! --> C'est quoi cette manie que tout le monde a de se sentir en constante compétition avec les autres??? Ça me tue, vraiment! Quand c'est pas quelle compagnie reçoit les plus gros chèques, c'est une autre personne qui dénigre les autres qui n'accomplissent pas les mêmes tâches qu'elle et qui ne travaillent pas aussi fort... Ma mise au point: Je suis une étudiante à temps plein qui travaillent également à temps plein. J'ai un chum, une famille, des amis, une vie en dehors de tout ça. Mon travail est ma dernière dernière priorité. Je suis payée xx.xx$/heure pour faire une job que tout le monde méprise. Les gens s'imaginent que je ne fous rien de la journée, que j'ai la job la plus facile de la compagnie. Donc ils me traitent en ostie de profiteuse et si j'ai le malheur de me plaindre ne serait-ce qu'un peu, je me fais immédiatement rabrouer et je suis soumise en à une bonne vieille comparaison en règle pour me faire comprendre que je me plains pour rien... Y'EN A MARRE!!! Y'a personne qui veut la faire ma job! PERSONNE! J'entends tout, je vois tout. Je sais beaucoup de choses sur les gens de la compagnie. Beaucoup de choses. Vous n'avez même pas idée... Je suis une secrétaire payée à un salaire de réceptionniste qui se fait méprendre pour une réceptionniste... C'est dur! Mais je n'ai pas la formation académique d'une secrétaire alors, je ferme ma gueule! Voilà! Y'a des jours où je m'ennuie de Couche-Tard... Le salaire y était ridicule mais là au moins, mon travail était valorisé (en tout cas, je le trouvais valorisant moi!) Je reste à mon boulot pour des raisons purement techniques... Alors, tout ça pour dire que les gens qui font VRAIMENT pitié pour moi sont:
- Les enfants qui travaillent dans les pays du Tiers-Monde
- Les gens payés 0.10$ de l'heure pour du travail d'esclave
- Les étudiants qui ont des jobs d'esclave et qui travaillent au salaire minimum
- Les gens d'une autre couleur, d'une autre race, qui malgré une intelligence souvent supérieure, se font traiter comme des esclaves à des salaires ridicules
- Etc. dans ces catégories dont vous aurez sans doute compris le sens...
Ce qui me tue surtout c'est la hiérarchie dans la compagnie... Alors, je vais continuer de fermer ma gueule (sauf pour ma mère et mes proches!), je vais faire ce que j'ai à faire et j'aimerais, Oh! de grâce!, ne plus entendre les gens qui ne sont pas dans l'une ou l'autre des catégories ci-haut mentionnées me dire que je me plains pour rien... Je me rends compte, une fois de plus, que je ne peux pas tout dire puisque "certaines personnes" lisent mon blogue... Mais ça m'a quand même fait du bien! Et, j'oubliais... Lorsque je vais avoir obtenu mon putain de diplôme à la sueur de mon front, croyez-vous sincèrement que je vais me contenter d'une poste de secrétaire-réceptionniste à xx.xx$ de l'heure? Pensez-y! ;)
Dans un tout autre ordre d'idée: 25 lbs de perdues! :) Et ça continue même si mon chum voudrait que j'arrête! Je t'aime Alexis! ;) Encore une fois: Vive les condiments! :)
Noël approche! Je vais, encore cette année, passer Noël avec ma famille en Gaspésie. Laissez-moi vous dire que, après ma session de malade dans tête, cette réunion festive en famille va être la bienvenue! On a besoin de ces petites choses là dans la vie...
Vivement que mon cours du jeudi finisse!!!
En passant, je me répète mais prenez donc le temps d'aller visiter les autres blogues que je vous suggère... Y'a des petits trésors là-dedans!
Bon, je suis en sérieuse panne d'inspiration... :( On remet ça à plus tard?
Bonne semaine à tout le monde!
Votre secrétaire-réceptionniste,
M. -xxx-
jeudi, novembre 10, 2005
JE SAIIIIIIIIIIIIIIS!!!
Je sais, je sais, JE SAIS! Je capote juste vraiment beaucoup en ce moment et j'ai peu ou pas de temps de qualité à consacrer à mon blogue... Et je dois vous dire que je m'ennuie de mon blogue! Je l'êêêêêêêêêême!!!
Donc, la fin de semaine arrive, j'ai tout plein de travaux à faire mais, MAIS, je me réserve une belle période de temps pour un peu d'écriture en mode blogual SANS FAUTE! :)
D'ici là, portez-vous bien et continuez votre beau travail! Et surtout, continuez de venir visiter mon blogue remplis d'espoir... ;) Tout vient à point à qui sait attendre.
Votre crinquée de la life,
M. -xxx-
jeudi, novembre 03, 2005
Une main, c'est important!
Bon, là, je peux écrire comme du monde! Ma main est beaucoup moins enflée, mon alien n'est pas venu me kidnapper et l'engourdissement est presque complètement disparu. C'est juste pas facile de fonctionner normalement sans fléchir mon poignet droit... Essayez juste pour voir!
Mon régime: oh que ça a failli sentir la rechute! J'imagine que c'est un peu le mode hibernation qui opère... Si je m'écoutais, je ne mangerais que du chocolat. Je me suis acheté un boîte de chocolats d'Halloween qui valent entre 1 et 2 points chacun et je trouve ça génial! Une tite mini Coffee Crisp sans trop de remords, y'a rien de mieux! Sauf que... J'EN VEUX TOUJOURS PLUS!!! Tsé genre que je vais couper quelque chose de plus nutritif dans mon menu journalier juste pour pouvoir manger une ou deux tites barres de choco de plus... Je sais, je sais, ça va mal mon affaire... J'ai aussi un beau gros rush de matières grasses et tout spécialement de friture... D'ailleurs, dimanche dernier, je suis allée manger une méga poutine débile profonde tellement bonne chez Décarie Hot-Dogs tout près de Côte-Vertu... Bien sûr, j'ai aussi pris un hot-dog et comme j'étais en compagnie de Mr. Alexis et que ça ne pouvait évidemment pas s'arrêter là, nous avons recommandé des frites, bu un Ice Cappuccino de chez Tim Horton à deux et mangé du CHOCOLAT en soirée. Je dois avouer que, même si cette orgie alimentaire a été digne de l'enfer et de ses feux éternels, elle a été extrêmement bonne et extrêmement jouissive. C'est au moins ça. Dois-je préciser que j'ai arrêté de compter les points à ma deuxième bouchée de poutine? Je n'ai, et c'est ce qui est le plus merveilleux, pris aucune livre de plus! Je n'en ai pas perdu non plus... On ne peut pas tout avoir.
Jojo, si tu veux savoir ce qui se passe avec Alexis, tu connais mon numéro... Pas envie de m'étendre sur le sujet sur mon blogue parce que, quoiqu'on en pense, j'ai quand même un besoin relatif de vie privée. ;) Merci de ta compréhension grosse vache! :)
Mardi soir dernier, j'étais dans mon cours de Documentation et terminologie lorsque j'ai soudainement réalisé que, depuis le 18 octobre dernier, je n'ai manqué ABSOLUMENT AUCUN de mes cours! Imaginez donc mon air hébété! À ce sujet, j'ai déjà planifié de manquer mon cours de ce soir et celui de lundi prochain alors, rassurez-vous... Non mais!
Pssst! En passant, ça va relativement bien dans mes cours...
Vive l'automne!
Pas vive les retours Wal-Mart!
Élections municipales à Montréal cette fin de semaine: ceux et celles qui sont concernés, allez donc exercer votre droit de vote! Il existe des sites webs pour avoir plus d'informations sur les différents partis:
www.tremblayalamairie.com
www.visionmtl.com
http://partielephantblancdemontreal.iquebec.com/
Voilà! Plus de raison de ne pas aller voter maintenant! ;)
Les Canadiens sont toujours aussi forts! Petit mot concernant la grosse sortie médiatique de Jacques Demers hier: T'ES COOL JACQUES!!! Un modèle à suivre! Vraiment! En passant, merci aux Canadiens d'avoir décidé de jouer vendredi au lieu de jeudi... C'est gentil de faire ça pour moi! ;)
Ça a l'air de rien mais Noël arrive à grands pas! Pour ma liste de cadeaux, je vous concocte ça et vous en fait part dès que possible! ;)
Bon et bien je crois que c'est assez pour aujourd'hui... On se reparle bientôt!
Lâchez-pas! Vous êtes les meilleurs! (es)
Votre toute sincère,
M. -xxx-
mardi, novembre 01, 2005
Côté droit, ça veut dire quoi?
Je sais... Je néglige quelque peu mon blogue. Mais au moins, je n'en oublie pas l'existence MOI! :)
Je vais devoir être brève: j'ai eu une petite chirurgie hier et aujourd'hui, j'écris comme un pied... J'avais un kyste (mon "alien" pour les intimes) sur le dessus du poignet droit et, après un an et demi de vie commune, j'ai décidé de me le faire enlever... Pas full cool comme truc mais bon, c'est la vie! Je serais curieuse de savoir ce que mon papa aurait pensé de tout ça... Hihi!
J'ai un chum merveilleux! Une perle vraiment... Plus on avance dans le temps, plus je l'aime. J'avais besoin de le dire.
Donc, pour le reste, tout est au beau fixe. Anyway, je vous reviens sur tout ça sous peu...
D'ici là, portez-vous bien!
Bisous!
Votre éclopée de la life,
M. -xxx-
