Suite d'hier...

Re.

Chose promise, chose due. Je suis comme ça moi (la plupart du temps!).

Donc, j'en étais au numéro 9... :

9. Je ne sais vraiment plus quoi faire avec Roger au bureau. Roger, c'est le mâcheux de gomme bruyant qui passe son temps à faire péter ses ballounes (456 fois par jour, en moyenne) de façon extrêmement bruyante. Il se plaît aussi à manger lorsqu'il parle au téléphone. J'ai pris la peine de lui faire savoir de façon très polie que ça me tombait sur les nerfs (son bureau est tout juste derrière le mien, vous voyez le genre?). Il a semblé trouver ça très drôle et maintenant, chaque fois qu'il me croise dans le corridor, il m'arrête et me fait l'honneur d'un beau "pétage de balloune" en règle... Il repart ensuite, tout souriant. J'aurais donc dû me la fermer ostie! (Un jour, je travaillerai TOUT SEULE DE LA MAISON! Oui, ce jour viendra...)

10. J'ai quelque chose à vous apprendre: l'hiver au Québec, y fait frette. Si tu t'habilles pas comme du monde, tu risques de te les geler. C'est comme ça. C'est pas sexy du tout l'hiver. Mais c'est comme ça. Alors, la prochaine pitoune au manteau-bedaine qui vient se plaindre qu'elle a froid ou le prochain p'tit bum cool rempli de courage qui sort pas de tuque, pas de mitaines, le manteau ouvert et les bottes pas attachées et qui trouve le moyen de chiâler, je les étrangle. C'est comme ça.

11. Le 3e coffret de Passe-Partout me rempli tout autant de bonheur que les deux premiers. Je le trouve même encore meilleur! "Chin chin chin, les chinois! Quand on se salue on fait ça comme ça!" Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Une sainte chance qu'y'a personne pour me voir quand j'écoute les épisodes... Du pur bonheur extasique!

12. Je pourrais tuer pour des sushis. C'est sérieux.

13. La bouffe de ma mère est vraiment bonne. De voir mon congélateur rempli de ses bons pâtés chinois et de ses soupes me procure un peu le même genre bonheur que lorsque je regarde un épisode de Passe-Partout. Alors imaginez maintenant lorsque je mange tout ça...

14. On me critique souvent d'être trop négative et cynique. Fine. C'est vrai. Et on me dit souvent que je tombe sur les nerfs des gens à cause de ça. Mais quand on prend le temps d'y penser, les gens trop positifs aussi, ça tombe sur les nerfs. Vous savez ces gens qui n'arrêtent pas de sourire, qui sont heureux comme des papes les lundis matins, qui chient des arcs-en-ciel, qui ont TOUJOURS le bon mot (plaaaaaaate) pour vous encourager (ou pour vous faire suer), qui n'ont jamais de problèmes et qui n'ont que des solutions? Eh bien oui, ils peuvent aussi tomber sur les nerfs des gens. C'est pas moi qui l'a dit. C'est mon médecin (ostie qu'est hoooooooot!).

15. C'est décidé: je pars pour la Russie en octobre 2008. Seule ou avec mon Alexis mais je pars. C'est une décision irréversible et coulée dans le béton. Et j'ai hââââââââte! (Les dons sont acceptés...)

16. Hier, je parlais des gens qui ont tendance à puer dans les transports en commun. Eh bien ma co-siègeuse de ce matin sentait le steak. Vraiment. Mais ça sentait quand même bon. Il était comme un peu épicé aux épices à steak son steak... En tout cas, ça fait changement des odeurs habituelles!

17. En passant, le mot qui décrit la peau qui recouvre les dents d'en haut est... la GENCIVE! J'en reviens juste pas de ne pas y avoir pensé...

18. Quand les Canadiens perdent, c'est un peu comme si le tout Montréal était en deuil. Eh bien, Montréal est présentement en deuil. Et ça fait mal. (Maudit!)

19. J'ai lu la Presse et le Devoir aujourd'hui. Maudit que je suis fière de moi! Je peux maintenant dire que je fais en quelque sorte partie des gens un tant soit peu informés de cette planète..

20. Je suis grosse et je suis tannée.

Voilà ce qui complète mon blitz soulignant mon retour en force sur mon blogue. J'espère que le tout vous a plu. Revenez souvent pour d'autres palpitantes aventures! YEAH!

Bonne fin de semaine!

Votre ça-sent-bon-l'encens-et-la-mousse-de-bain-au-concombre,

M. -xxx-

Lentement mais sûrement!

Yo les dipplodos!

Il ne se passe pas une journée sans que les remords de ne pas avoir écrit sur mon blogue ne m'assaillent. P-A-S U-N-E. Mais je sens que mon blocage débloque petit à petit. Je commence à me sentir (et à vouloir être) vivante à nouveau. Et c'est cool comme feeling je trouve. Ouais.

Bon, trève de positivisme (je veux bien me métamorphoser mais bon, le changement ne peut quand même pas être aussi drastique!). Que se passe-t'il donc dans la vie de Martine ces temps-ci? Qu'a-t-elle de bon (ou de moins bon) à vous raconter? Un tas de trucs. Que pensez-vous si elle vous exprimait tout ça (ou presque!) sous la forme d'un bliiiiiiiiiiiiiiiitz? Ouais. Bonne idée indeed. (Avertissement: ça va être toute pêle-mêle...)

1. Je suis contente d'avoir pris la décision d'abandonner la plupart de mes cours cette session; j'ai de plus en plus de traductions à faire au bureau et ça aurait été du suicide que de jongler avec ces deux réalités en même temps, littéralement. Bravo à moi!
2. Mon chum est toujours aussi merveilleux. J'ai vraiment trouvé mon match! Qui a dit que les silences ne pouvaient pas parler?
3. Les gens dans les transports en commun puent et sont plutôt stupides. Mais quand on prend le temps d'y penser un peu, c'est vrai qu'ils parviennent tout de même à rendre le trajet beaucoup moins inintéressant... C'est comme une aventure en pleine jungle mais dans le métro ou dans l'autobus! C'est magnifique!
4. J'ai reçu par la poste le bon d'inscription pour le magazine X que j'ai moi-même posté plus tôt cette semaine... Je trouve ça troublant de savoir que notre service de la poste embauche des gens qui ne savent pas faire la différence entre un destinataire (côté où est apposé le foutu timbre) et un expéditeur... C'est quand même la base de la base de la base, non?
5. Soulevez votre lèvre supérieure (celle de la bouche, mesdames! Franchement...). Voyez-vous le petit filament de peau plutôt dur qui semble relier votre lèvre à votre (comment on appelle ça la peau qui recouvre les dents?!?!?!?! J'ai pas mon dictionnaire illustré, zut!) truc de peau qui recouvre vos dents d'en haut (rien trouvé de mieux et pas envie de googler...)? Bien. Maintenant, imaginez un gros ulcère juste à la base de ce petit filament... Vraiment TRÈS agréable...
6. À quel âge est-ce que ça commence à se calmer les nerfs un chaton??? (Histoire de prévoir et de planifier le nombre de trucs qui vont encore se casser ou se briser ici...)
7. Pourrait-on avoir une vraie bonne grosse bordée de neige siouplet? Pas de la neige-verglas-grésil-pluie-slush mais bien de la N-E-I-G-E et les beaux gros flocons qui viennent normalement avec... Me semble que ça serait cool, non?
8. C'est une bien drôle de journée pour faire un gros party au 3e étage d'un bloc dans l'appartement situé juste à côté du mien je trouve... Mais bon, je suis tout de même contente de savoir que mon voisin est toujours vivant...
9. ...

Schnoute! Je suis fatiguée et je n'arrive plus à écrire. :(

Je prends des notes et je reviens demain!

(Désolée pour le coït interrompu...)

Bisous, bon vendredi!

Votre c'est-bon-de-retrouver-son-blogue!,

M. -xxx-

I'm back !!! (enfin, je crois...)

Bonjour,

Je suis de retour. Y'a quelques petits trucs qui ont changé dans ma vie depuis le 17 octobre dernier et je crois (du moins j'espère...) que c'est pour le mieux. Ouais. (En tout cas, ça pourrait difficilement être pire!)

J'ai "abandonné" (je n'aime pas ce mot!) 3 de mes 4 cours pour la présente session. Donc, je ne suis plus étudiante à temps complet et je ne le serai probablement plus jamais. Je me devais d'arrêter le "massacre" avant qu'il ne soit trop tard. J'aurais dû abandonner bien avant, je sais. J'aurais ainsi sans doute eu moins de difficulté à me relever... Parce que oui, C'EST DUR de se relever. T-R-È-S D-U-R. Et je ne dis pas ça pour faire pitié. Non. Je dis ça parce que c'est vrai.

Je n'aime pas me plaindre. En fait, je ne me plains pratiquement jamais. Un parce que ça ne change absolument rien et deux parce que ça fatigue encore plus de se plaindre sans arrêt. Cette "belle" mentalité d'arriérée m'a cependant joué un bien vilain tour... Les gens autour de moi ne m'ont pas cru lorsque je leur ai dit que j'étais brûlée. Je n'ai eu que très peu d'appui et de soutien tout simplement parce que, orgueilleuse et perfectionniste comme je le suis, je n'ai jamais voulu démontrer de trace de faiblesse ou de fatigue à qui que ce soit. J'ai joué le jeu de la fille "au-dessus de ses affaires" et je suis même parvenue à convaincre tout le monde (ou presque) autour de moi, moi y comprise. Si vous saviez comme je peux être bonne actrice...

J'ai pourtant essayé de continuer. Je ne voulais pas lâcher. Parce qu'en abandonnant, je me sens nulle. Je prends cet abandon un peu comme un échec. Et pour la fille que je suis, c'est vraiment pas évident de gérer ce genre de feeling-là. J'ai honte et je me sens faible. Y'a une petite voix en-d'dans de moi qui me dit que j'aurais dû et pu continuer parce qu'y'a des gens qui accomplissent 40 fois plus de trucs que moi et qui s'en sortent très bien et ce, sans jamais abandonner (dixit Mireille-la-femme-bionique). Ouch! Ça, ça fait mal...

Mais je dois dire que, malgré tout ça, je me sens quand même plus légère. Un peu comme si on m'avait enlevé 14 tonnes de sur les épaules. Je peux enfin prendre de grandes respirations sans avoir à chercher mon souffle. Je sens par contre que je vais avoir beaucoup de travail et de chemin à faire... Note à ceux et à celles qui croient qu'on se remet de 2 ans et demi d'études et de travail à temps plein au bout de deux belles longues semaines : allez vous faire voir! Je compte gérer tout ça au rythme qui ME conviendra et prendre tout le temps qui ME sera nécessaire. Tenez vous le pour dit!

Donc, voilà.

On va dire que pour aujourd'hui, j'en ai assez écrit. Je compte revenir très bientôt pour vous informer du reste... ;)

Gros bisous et bonne semaine à tout le monde!

Votre y'était-temps-que-je-me-déniaise!,

M. -xxx-